RÉSIDENCES ACCOMPAGNÉES
─ 2022
ÂLINDA
Flavien Mignot / Léandre Vaucher
MUSIQUE
« Âlinda » signifie « l’endroit où l’on fait la sieste » en sanscrit. La résidence est un voyage sonore né de la rencontre entre le handpan et le violoncelle. Léandre et Flavien y mêlent leurs univers musicaux entre influences celtiques et méditatives, percussives et mélodiques, autour de compositions pensées pour la relaxation. Cette étape de création a pour but de finaliser le projet, notamment grâce à l’enregistrement en studio et l’édition physique et numérique d’un premier EP. Il est également question de créer une identité visuelle cohérente et d’éléments de diffusion de qualité professionnelle, ainsi que de pousser la réflexion sur l’image du duo en relation avec l’identité graphique
Sortie de résidence le 5 novembre à 17h
AGAPÊ
Mouhcine Kabbaj / Cie Pica Pica
PERFORMANCE POÉTIQUE
« Agapê » ἀγάπη, est un mot grec désignant l’amour inconditionnel. Il invoque la nature à travers les corps, les voix, la plume, le pinceau et l’image. Le processus de création de cette exposition-performance passe par l’imprégnation physique et émotionnelle des mouvements de la nature. En observant cette dernière, les artistes s’imprègnent sensiblement du lieu afin d’éprouver les rythmes, les couleurs, les espaces, les forces et les formes. Il s’agira de traduire poétiquement ce qui a été observé à travers des poèmes, des chorégraphies ou des dessins. Ceci donne lieu à une représentation en deux temps. Dans la première, le public est spectateur et assiste à une exposition-performance. Dans la seconde, le public est participant au cours d’un atelier au cœur du Marais des Bœufs, où la résidence s’est tenue.
RÉVÉLER LES FORCES AU-DELÀ DES FORMES
Claire Perret / Jean Detrémont
ARTS VISUELS, PERFORMANCE
« Par l’empreinte saisir le vif » est une recherche s’inscrivant dans les pas de l’expressionisme abstrait. Il s’agit d’une rencontre entre la danse improvisée, les arts graphiques et visuels. Cette résidence accompagnée est une étape de travail et le prolongement d’une recherche initialement sur les formes par l’abstraction, pour aller vers la représentation des forces au-delà des formes. Ainsi, par la mise en jeu du corps, elle transcrit graphiquement les forces du vivant dans le souffre du trait. Il est ainsi question d’une exposition peinture Saisir le vif et d’une performance live painting Transparition.
DARLA DILA DADA !
Collectif Marie et Gotié
ARTS VISUELS
Darla Dida Dada ! constitue la première étape de travail de l’Imago-Mobilo. Il se définit par un petit meuble mobile muni de plusieurs tiroirs de monstration d’images. Autrement dit, une bibliothèque itinérante. Cette première étape permet de créer des images à partir de verbes qui sont illustrés par des dessins au sens large, sous forme de pochoirs, de collage, de peinture, ou encore à la main, afin de proposer un large panel d’interprétations.
La réflexion de ce projet gravite autour de l’illustration et du rapport entre langage et représentation. Marie et Gotié cherchent ici à narrer une histoire sans mots au travers de différentes images.
LA FOIRE DU POURRI-PONT
Laure Bignon / La Fournilière
THÉÂTRE DE RUE, PERFORMANCE
La Foire du Pourri-Pont est un projet hybride entre théâtre de rue et animation de foire. Elle souhaite relier ses animations autour d’une écriture scénique plus élaborée. Cette foire comporte divers stands en tout genre. « Pourri-Pont » tire son nom du lieu-dit de l’association La Fournilière en Belgique.
Une première résidence s’est déroulée en Belgique, ce qui avait permis de mener une recherche sur l’univers des personnages et de dégager des situations pour les personnages et de constituer une organisation. Cette résidence, tenue à Amiens, est une étape de travail pour l’écriture collective, permettant d’affiner le rôle de chacun au sein de cette foire. La foire pourra véritablement avoir lieu lorsque le projet sera entière ment terminé.
FISSURE
Vincent Lengaigne
PERFORMANCE SONORE ET LUMINEUSE
Fissure est un travail mêlant créations sonores, scénographie et travail de la lumière. L’objectif de cette résidence est de créer un concert au sein d’un univers dédié à la composition présentée. Cette idée provient d’un espace imaginé pour une installation qui n’a jamais vu le jour, mais dont l’envie de la réaliser persiste toujours. Le lieu est plongé dans le noir, accompagné de luminaires rappelant des vitraux. Une lumière verte se diffuse dans l’espace où se trouvent les auditeurs, allongés sur des lits de camp.
La création sonore prévue pour cet espace est une expérimentation qui poursuit la ligne des siestes sonores. L'axe de recherche principal est la multidiffusion, pour le moment le dispositif envisagé est de 16 enceintes.
CACHE-TOI OBJET !
Léa Bozier
ARTS VISUELS
Cache-toi objet ! est une illustration narrative cherchant à apporter une réflexion sur le rapport à l’objet, qu’il soit consommé, donné ou trouvé selon le type d’objet.
La genèse de ce projet provient d’une réflexion sur l’utilité des objets au quotidien mêlant deux courants : la rhétorique du vide, associée au minimalisme, et celle du plein cultivé par la société de consommation. Tous deux liés à un besoin de perfection et à l’illusion d’un lieu propice à l’épanouissement personnel. Cette résidence accompagnée va permettre d’amorcer le projet avec une première étape de travail, grâce à une phase de recherche ainsi que l’élaboration de story-boards.
L'ÉCHAFAUDAGE DE MA CHAMBRE
Cie Les Tatas
JEUNE PUBLIC, THÉÂTRE D'OBJETS
« L'enfant en construction est l'éponge et le miroir de nos vies d'adultes qui sont leurs modèles et leurs cadres normalisés et sécurisants, « l'adulte qui sait ». Chaque jour, nous répondons, réagissons comme nous pouvons aux questionnements de « l'adulte en devenir », l'enfant.
Dans la chambre avec les Playmobils en plastique, la Barbie, le château, les scènes de vie sont rejouées et transcrivent ce que l'enfant a décrypté ou ce qui l'interroge... Pour extérioriser, analyser, assimiler ce qu'il reçoit, il rejoue les scènes, invente la suite, échafaude un échappatoire, ou tu l'adversaire... »
Dans un échafaudage qui se transforme en scène pour marionnette, en théâtre pour chanteuse, en support pour corps, quatre histoires s'enchaînent : le décor se transforme tantôt en colline, tantôt en cabaret. La structure est une boîte de pandore amovible, c'est la machine à histoires aux multiples possibilités de deux femmes qui jouent, qui inventent leur théâtre.
Une sortie de résidence sera associée à l'événement familial After Sapin, le 8 janvier 2023.